Les objets publicitaires ou goodies sont des cadeaux que les entreprises, les associations, etc. offrent pour diverses occasions et pour différentes raisons. Certaines les donnent à des cibles particulières pour se faire connaitre et pour assurer l’agrandissement de leur notoriété. D’autres les distribuent pour remercier et pour symboliser une reconnaissance. Pour les personnaliser, il est nécessaire de choisir un ou plusieurs formats selon les besoins. Mais lequel prendre parmi les choix disponibles ? Voici ce qu’il faut savoir.

Les différents formats possibles

Dans l’univers de l’impression, les professionnels mettent à la disposition des clients différents types de formats d’image. En faire la bonne sélection est primordiale, car la réussite de l’impression en dépend, donc le succès des goodies à distribuer également. Si leur personnalisation est bien faite, ils peuvent marquer les esprits comme prévu. Dans le cas contraire, la marque pourra rapidement tomber dans l’oubli.

C’est sur le choix du format que dépendra l’usage du fichier. Ceci-dit, il est nécessaire de trouver le format adapté au besoin. Pour orner les goodies en particulier, il doit bien présenter le produit et mettre en exergue l’image de marque de l’entreprise.

Les formats les plus utilisés sont :

• Joint Photographic Experts Group (.jpeg ou .jpg)
• Portable Network Graphics (.png)
• Graphics Interchange Format (.gif)
• Tagged Image File (.tif)
• Photoshop Document (.psd)
• Portable Document Format (.pdf)
• Encapsulated PostScript (.eps)
• Adobe Illustrator Document (.ai)
• Adobe InDesign Document (.indd)
• Scalable Vector Graphics (.svg)

Il y a alors autant de formats disponibles qu’il serait facile de se perdre sans de bonne connaissance en matière d’impression. D’ailleurs, les simples usagers se servent souvent du JPG et du PNG. Néanmoins, ceux qui travaillent dans le domaine du print utilisent presque tous les formats disponibles, dont les formats vectoriels (AI, PDF, SVG, EPS, etc.). Ils permettent d’avoir une impression de haute-qualité.

Il faut noter qu’il a des grandes différences entre les deux grands types de formats dont le pixel ou matriciel et le vectoriel. Cela permet de comprendre pourquoi le vectoriel est mieux pour les impressions des goodies.

La différence entre les formats pixels et vectoriels

En informatique, il y a deux types de formats qui s’opposent et qui en même temps se complètent. Ce sont principalement les formats vectoriels et matriciels.

– Les formats pixels ou matriciels

Bien avant la naissance de l’ordinateur, les peintres utilisaient déjà ce type de format d’image. Ils l’appelaient « pointillisme ». Les Grecs d’une autre époque s’en servaient aussi pour concevoir leurs fresques murales en mosaïque. La technique consiste à juxtaposer plusieurs points pour finir par obtenir une forme par impression d’unité et de cohérence à distance. Au final, il est possible de faire apparaitre les formes ou les images voulues.

Le format matriciel est basé exactement sur le même principe. Chaque petit carré ayant une couleur précise de la matrice est le pixel. Celui-ci dispose d’un code couleur déterminé par le système RVB. Ce format a quelques caractéristiques bien spécifiques. Il peut assurer la reproduction des éléments les plus fins à haute définition, donc avec une quantité importante de pixels. En zoomant, il est possible d’atteindre le plus fin des carrés de chaque image qui correspond ainsi à un pixel. Ces caractéristiques sont les mêmes pour les formats de type JPG, BMP et PNG.

– Les formats vectoriels

A contrario, le format vectoriel se caractérise par des éléments différents. Son fonctionnement est reposé sur une base plutôt géométrique. Il s’agit cependant de fichiers régis par des théories mathématiques complexes.

Toutefois, malgré sa complexité, le format vectoriel permet d’obtenir une image pouvant se recalculer en fonction des besoins et des envies. Il permet de ce fait de reproduire même les détails les plus difficiles d’un fichier de base qui le rend lourd. C’est également une technique idéale pour obtenir une meilleure qualité quelle que soit la taille de l’image. Elle convient ainsi aux posters grands formats. C’est aussi le format le plus courant pour les textiles, la bâche et autres supports rigides. L’AI, le PDF, le SVG et l’EPS ont ces caractéristiques.

Quels formats pour les goodies ?

Comme il existe plusieurs formats, en choisir un n’est pas toujours facile. De plus, après les informations précédentes, les entreprises peuvent se rendre compte de l’intérêt de chaque format. Les professionnels dans le domaine de la conception des cadeaux publicitaires comme E-DKADO peuvent justement leur donner des conseils avérés.

Pour un meilleur rendu en matière d’impression, le mieux est d’opter pour un format vectoriel. Il se peut aussi que le format matriciel soit suffisant. Ce dernier permet d’accroitre la résolution de l’impression pour imprimer plus de pixel par pouce. Cela s’appelle le dot per inches ou dpi.

Alors, pour les impressions sur les cadeaux publicitaires de petite taille, le format vectoriel est toujours à privilégier. Dans le cas où il faut imprimer des photos, il est utile de se servir du format matriciel. Avec le format vectoriel, la reproduction de détails sans altération sur la qualité de la photo est presque impossible. La condition sine qua non dans cette situation est de donner une image haute définition pour permettre la réalisation d’une impression avec un bon pixel.

Faire le choix de la résolution en fonction du support

Pour véhiculer une image de marque, il est impératif de bien choisir une qualité optimale pour les supports de communication. Il ne s’agit pas uniquement de bien choisir l’article à distribuer ou encore l’occasion et la manière de faire la distribution. Il convient aussi de veiller à ce que les motifs utilisés pour l’ornement soient de bonne qualité.

Alors, quelle que soit la taille du cadeau publicitaire et son type, il est toujours indispensable de faire une vérification de la résolution d’image. Elle doit suffire au besoin en matière de pixel. Ainsi, le motif sera bien mis en valeur, bien lisible et bien professionnel.

Il faut noter que le choix dépend du type de support à utiliser. La résolution n’est donc pas la même pour un stylo, un porte-clés en plexi et un flyer en carton ou en papier photo. Voici les bases à connaitre :

• 600 dpi pour un élément en carton ou en papier de type flyers, carnets de note, blocs-notes, etc.
• 300 dpi pour la plupart des articles communicationnels de taille réduite dont les cartes de visite, les porte-clés en carton ou en bois, etc.
• 150 dpi pour les cadeaux publicitaires de taille moyenne ou de grande taille comme les cartons permettant d’emballer des cadeaux, les formats PLV, etc.
• 80, voire 40 dpi, pour les supports de communication de très grands formats qui doivent être visibles à plus de 10 m. Ils peuvent être faits en tissu, en bâche, etc.

Adapter le format aux contraintes d’impression

Si le but est d’imprimer des simples photos et d’en faire des cadeaux, il est possible d’opter pour le format JPEG. Mais pour les objets publicitaires qui ont pour vocation de séduire et satisfaire des cibles, le travail est plus compliqué. Il faut donc s’orienter vers les autres formats. L’imprimeur peut alors opter pour les formats PNG, EPS, TIFF, etc. Ces derniers permettent au professionnel d’avoir plus de liberté en matière de modification et de réglage. Il peut retravailler la taille de ces formats, etc. Habituellement, les fichiers proposés en PDF requièrent aussi une modification, car ils sont volumineux. Ils ne peuvent pas être envoyés par e-mail ou bien ne peut pas être supportés par les machines.

Il faut aussi noter que certains imprimeurs indiquent leur préférence en matière de format d’impression.

Quels articles promotionnels pour bien représenter sa marque ?

Le choix des articles publicitaires à distribuer aux cibles peut avoir un rapport avec le format d’image pour l’impression. Certes, il est toujours possible de modifier le format en fonction du support. Cependant, il y a des formats mieux adaptés à certains supports, car ils conviennent aux techniques de marquage faites pour eux.

Là encore, le format vectoriel est le mieux adapté à tout, notamment aux gadgets avec personnalisation. Mais pour certains objets promotionnels qui nécessitent l’application de techniques de marquage particulières comme la sublimation, l’utilisation d’image vectorielle n’est pas obligatoire. Un format de bonne qualité peut faire l’affaire. Néanmoins, pour les méthodes de customisation comme la tampographie ou encore la sérigraphie, il faut ce format.

Ce qu’il faut aussi savoir

Pour les cadeaux publicitaires qui sont personnalisés avec des photos prises par des photographes, ceux-ci doivent bien choisir les formats adaptés aux supports, donc aux techniques de marquage prévues. L’idéal est de poser les images obtenues sur un fond en noir-et-blanc. Cela permet de faciliter la manipulation et ainsi d’obtenir des finitions convenables et satisfaisantes.

Quand ils envoient les fichiers images aux professionnels qui s’occuperont de la conception des articles personnalisés, ils doivent utiliser la compression. C’est une opération utile pour réduire la taille des fichiers et de rendre plus aisé le téléchargement. Il faut qu’ils envoient plusieurs modèles de photo-numérique afin que les experts en personnalisation puissent choisir celles qui correspondent le plus aux techniques de marquage et aux produits à customiser.